NON LES FILLES DE RDG NE SONT PAS DES "GANSTERES"...
LES FILLES DE LA LUNE NON PLUS D'AILLLEURS !
Droit de réponse concernant une information fausse mettant en cause RDG.
J’exerce mon droit de réponse concernant un article paru dans la Gazette de La Lune en juin 2010, intitulé « Notre fête pour les 30 ans de la Lune le 29 Mai 2010 au KVO ». Cet article engage ma responsabilité : Il met en cause République Du Glamour, qui a fait une soirée à la même date, en l’accusant de quelque chose qu’elle n’a pas commis, alors même que j’ai fait la médiation entre les responsables de RDG et de la Lune qui ne sont pas parvenues à avoir un dialogue direct et un accord.
La gazette de La Lune est une parution papier qui est envoyée aux adhérentes de La Lune, mais cet article a circulé bien au-delà du cercle des adhérentes. Je n’aime pas entrer dans les conflits inter-associatifs, je n’en parle jamais sur ce blog et mon objectif n’est pas de prendre parti ou de mettre en cause l’une ou l’autre association pour lesquelles j’ai une égale sympathie et un égal respect. Nombre d'entre vous trouveront cette histoire bien ininteressante, passez tout simplement à l'article suivant. Mais il est de ma responsabilité de ne pas laisser circuler publiquement une information fausse qui incrimine injustement RDG.
Je cite l’article de la gazette de la Lune :
« Nous avons eu un ultimatum : soit nous faisions la fête avec cette autre association, soit elle organise une autre fête le même soir… ce qui évidemment, vous l’avez compris, nous portera forcément préjudice. En langage plus « direct » on peut lire, soit vous me donnez la moitié de vos bénéfices, soit je vous e… en faisant une fête le même soir »
Cette citation répond à la question : pourquoi y a-t-il eu une autre soirée lesbienne, en même temps que la fête des 30 ans de la Lune, le 29 mai ? Au passage, le 29 mai, il n’y a pas eu 2, mais 3 soirées lesbiennes.
Je restitue les faits :
Le 3 mars, au cours d’une soirée à Erstein, la Lune a annoncé oralement qu’elle organisait une grande fête pour les 30 ans de la Lune, prévue le 29 mai au caveau Gallia. A ce moment là il s’est d’ailleurs avéré que cette soirée tomberait en même temps qu’un double concert de Suce Ma Mirabelle et Ex Nihilo Vox organisé par L’Sass Events à Colmar, prévu également le 29 mai, mais cette soirée là non plus n’avait pas encore été annoncée publiquement.
L’information concernant la soirée de La Lune a été mise en ligne bien plus tard sur le site de l’association, les autorisations officielles pour avoir le Gallia ayant tardé à venir. Je l’ai moi-même mise en ligne très tard sur l’agenda de mon blog : débordée durant le mois d’avril, je n’ai mis à jour l’agenda de Mai que le 30 avril.
Peu après que l’information concernant la soirée de La Lune ait été publiée en ligne (du moins à ma connaissance), a été annoncée via facebook une soirée RDG annoncée à la même date. D’après ce que m’a dit une des responsables de RDG, au moment de réserver leur salle pour leur soirée, aucune information concernant la soirée de la Lune n’était visible en ligne. Aucune des deux associations ne pouvait déplacer sa date, les plannings des salles étant pleins et les dates réservées depuis longtemps. Pour La Lune c’était un enjeu important, puisqu’il s’agissait de sa grande fête pour les 30 ans de l’association.
Les responsables de RDG ont fait successivement 3 propositions à La Lune :
La première, juste après que j’ai alerté RDG que leur soirée tombait en même temps que celle de la Lune, par mail (j’ai été mise en copie), proposant à la Lune de se rencontrer pour trouver une solution.
La seconde, que j’ai transmise aux responsables de la Lune, de faire la soirée ensemble. Et c’est de ça que parle l’article de la gazette de la Lune.
Et enfin la troisième et dernière proposition, que j’ai également transmise aux responsables de la Lune, d’annuler la soirée RDG à condition que les responsables des deux associations se rencontrent pour se mettre d’accord sur une manière de se prévenir sur les dates à l’avenir.
Cette condition posée par RDG s’explique par le fait qu’il était déjà arrivé à plusieurs reprises que les deux associations programment des soirées à la même date, et les deux fois précédentes, c’était la Lune qui avait annoncé publiquement sa soirée après que RDG ait annoncé publiquement la sienne. Il ne s’agit pas de mettre l’une ou l’autre association en cause. La difficulté de trouver des salles est telle, que les délais entre le moment de la réservation et le moment de la soirée s’est considérablement allongé et qu’il n’est plus possible de se fier aux agendas publics pour savoir quelles sont les dates de libres au moment où on réserve une salle. Seule une concertation directe entre organisatrices de soirées peut éviter d’avoir deux soirées lesbiennes à la même date.
Pour les responsables de la Lune, aucune de ces propositions n’était acceptable. C’était pour elles un évènement très important, les 30 ans de la Lune, elles s’étaient données du mal pour préparer cette soirée, et elles auraient souhaité à cette occasion unique ne pas être confrontées à une soirée concurrente et cela sans conditions. De son côté, RDG, faute d’accord et de dialogue avec La Lune, en dépit de ses 3 propositions, gages de bonne volonté, a fini par maintenir sa soirée.
Ce qui s’est passé le soir du 29 mai a encore accru les tensions : Le public le plus important s’est concentré à la soirée RDG. Une partie du public qui serait venu à la soirée de la Lune était au concert à Colmar. Et une grande partie de celles qui étaient présentes à la soirée de la Lune est partie à la soirée RDG vers 1h du matin. De plus une des responsables de la Lune m’a récemment confié que pendant leur soirée, des filles se sont présentées à l’entrée et les ont agressées verbalement, leur reprochant d’organiser une soirée en même temps que RDG.
Pour autant, on ne peut pas reprocher à RDG d’avoir eu un comportement « digne d’une histoire de gangstères » comme cela est écrit dans l’article de la gazette. Ni d’avoir posé un ultimatum à la Lune en imposant le partage de la soirée … et des bénéfices, sous menace de faire une soirée concurrente.
L’article focalise sur cette deuxième proposition, interprétée comme une menace, et occulte la première et la troisième proposition des responsables de RDG. Que cette deuxième proposition n’était pas acceptable pour la Lune, une des responsables de RDG l’a elle-même reconnu : c’était les 30 ans de la Lune. D’où la troisième proposition. Donc en dernier recours, si la soirée RDG a été maintenue, c’est parce que leur dernière proposition a été rejetée : annuler la soirée RDG à condition que les responsables de la Lune et de RDG se rencontrent pour concertation sur la manière de s'avertir sur les dates à venir. La réponse des responsables de la Lune a été : « Il n’y a pas besoin de se rencontrer pour faire ça ».
Le contexte très tendu a créé incompréhension et malentendu : les responsables de RDG ont donnée par 3 fois des gages de bonne volonté, qui n’ont pas été perçu comme tels par les responsables de la Lune.
On ne peut pas non plus reprocher à RDG d’avoir voulu soutirer la moitié des bénéfices de la Lune : ça n’a pas de sens. Il y a toujours plus de monde aux soirées RDG qu’aux soirées de la Lune. Dans une soirée co-organisée par les deux associations, RDG n’y aurait de toute façon pas gagné financièrement.
Il n’est pas question de mettre en cause l’une ou l’autre des associations. Chacune avait ses multiples contraintes, ses multiples raisons, chacune a fait comme elle a pu.
En outre l’article de la gazette de la Lune n’est pas écrit au nom de la Lune, mais signé par une personne individuelle qui était partie prenante dans cette histoire. Il n’est pas non plus question de mettre en cause cette personne. L’annonce de la soirée RDG a vraiment été un coup dur pour les responsables de la Lune, et le fait qu’il y ait eu 3 soirées en même temps a été très préjudiciable à la soirée de la Lune, et dans un contexte de stress et de colère, il a pu y avoir malentendus.
Pour ma part en tant que médiatrice, je prends mes responsabilités : j’ai peut-être manqué de clarté, commis des maladresses, notamment au moment de la seconde proposition des responsables de RDG, ce qui a pu être source de malentendus.
J'ai transmis aux responsables de la Lune la position de RDG, qui m'a été formulée par une des ses deux responsables : faute de trouver un accord avec la Lune, RDG maintiendrait sa soirée. C'est sans doute là ce qui a été perçu comme un ultimatum. Et pour trouver un accord, RDG a tout de même formulé 3 propositions dont la première de trouver une solution ensemble et la dernière de retirer sa soirée sous condition de rencontre pour concertation sur la manière de s'avertir pour les dates. RDG n'a pas menacé de faire une soirée concurrente si ses demandes n'étaient pas acceptée. La soirée RDG était de toute façon déjà programmée.
Quand l’article de la gazette de la Lune souligne « ce (une soirée RDG le même soir) qui évidemment vous l’avez compris nous portera préjudice », cela correspond à quelque chose que moi j’ai fait valoir, et que les responsables de la Lune ont manifestement perçu comme une menace des responsables de RDG. J’ai exprimé le point de vue que s’il y avait une soirée RDG le même soir, cela porterait préjudice à la soirée de la Lune. Cela correspond tout simplement à une réalité. D’expérience, à chaque fois qu’il y a eu une soirée de La Lune et une soirée RDG en même temps, il y a eu beaucoup plus de monde à la soirée RDG. J’ai d’ailleurs exprimé le même point de vue aux responsables de RDG qui l’ont elle-même reconnu et manifestement pris en compte étant donné leur dernière proposition. Ce n’est pas RDG qui a formulé une menace, c’est moi qui voyais un danger, surtout pour la Lune, à ce que les deux associations ne trouvent pas un accord.
Si toutefois ma médiation a été source de malentendus entre les deux associations, je le regrette amèrement et je présente mes excuses aux deux associations.
Je regrette que les responsables de RDG aient été accusées de quelque chose qu’elles n’ont pas commis, en dépit de leurs 3 gages de bonne volonté. Si j’ai une quelconque responsabilité dans cette accusation, je présente mes excuses à RDG.
Mon objectif était que les deux associations trouvent un accord et que la soirée des 30 de la Lune puisse se faire dans de bonnes conditions le 29 mai, et ça a été un échec total. Les responsables de la Lune m’ont récemment renvoyé que cette médiation n’était nullement nécessaire. Je rejoins ce point de vue : elle s’est avérée complètement inutile et j’aurai mieux fait de m’abstenir. Nous serions probablement arrivées au même triste résultat, mais avec beaucoup moins d’énergie et de confiance perdue. J’en tire les leçons.